Depuis le 8 mars, il est possible de se faire tester gratuitement et de plus en plus de Suisses en bénéficient. Les créneaux se remplissent vite et plusieurs cabinets et pharmacies ne proposent plus que quelques dates avant Pâques.
Ça parait clair: le dépistage est à l’ordre du jour pour un grand nombre d’entre nous.
Voici l’évolution du dépistage au sein de la population ces deux dernières semaines:
Depuis que le dépistage est gratuit pour tous, les chiffres sont à la hausse, surtout depuis la deuxième semaine de la stratégie du Conseil fédéral.
Depuis le début de l’année, le taux de positivité a chuté de 16% à environ 5%.
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Le 8 mars, il était de 5% et se trouve actuellement à seulement 5,3%. L’augmentation du nombre de tests n’a donc pas beaucoup influencé le taux de positivité.
Comme l’illustre le graphique ci-dessous, le nombre de tests chez les 30 à 59 ans a augmenté de manière significative au cours des deux dernières semaines.
Le groupe des 30 à 59 ans est celui qui se fait le plus tester. Chez les plus de 60 ans, le nombre de tests reste stable.
Depuis la nouvelle stratégie de dépistage du Conseil fédéral, la plupart des cantons testent de plus en plus. A l’exception des cantons d’Obwald, des Grisons et de Zoug. Toutefois, moins il y a d’habitants par canton, plus le canton peut connaitre une évolution rapide.
Ces sept derniers jours, c’est le canton d’Uri qui se trouve en tête de course avec une hausse de 64,5% du nombre de tests effectués (données du 25 mars 2021). Depuis le début du dépistage gratuit, la plupart des cantons affichent une augmentation entre 30% à 50%.
Le nombre de tests rapides antigéniques a bien évidemment augmenté depuis le début du dépistage gratuit. La moyenne sur sept jours indique une hausse de près de 70% pour les tests rapides antigéniques et d’un peu plus de 20% pour les tests PCR.