Battues 3-0 hier soir, les volleyeuses de Guin sont désormais menées 2-1 dans leur série (au meilleur des cinq duels) face au NUC en finale des play-offs de volleyball. Cette défaite est toutefois une broutille à l'échelle des malheurs du club depuis quatre semaines.
Les Fribourgeoises en ont pris plein la poire en demi-finales, après avoir écarté Sm'Aesh sur un point de règlement. Touchées par le Covid, les Bâloises n'ont pu poursuivre leur série. Comme les deux équipes avaient remporté chacune une rencontre 3-0, Swiss Volley les a départagées au nombre de points. Résultat: 133 à 131 en faveur de Guin. Tollé en Suisse alémanique et coup de gueule du président rhénan, qui accuse ses adversaires d'avoir écarté l'idée d'une rencontre décisive.
La suite n'est guère plus paisible pour Guin, dont c'est la première finale du championnat de l'histoire: des cas de Covid ont arrêté les joueuses, qui ont débarqué contre le NUC à court de rythme mais pas d'idées. Même menées, elles envisagent de monter en puissance et déjouer les pronostics. C'est écrit en grand dans le village: «Fight for the trophy»! Et la bagarre, ça les connaît.
C'est le moment de l'année où les cycles de sommeil se comptent en tiers-temps, les barbes poussent comme des haies et la mauvaise foi se vit comme une religion. Les play-offs ont débuté depuis cinq semaines en Swiss League et les duels sont déjà magnifiques. Hier soir, Ajoie (sans Jonathan Hazen, blessé au genou) pouvait se qualifier pour la finale. Mais sa défaite 4-2 contre Langenthal oblige les Jurassiens à revenir sur la glace pour un sixième acte demain déjà (idem pour Kloten contre Olten).
En temps normal, cela aurait laissé un jour pour souffler, faire la lessive et se laver avec autre chose que des lingettes de campeur, mais plus rien n'est normal depuis ce mardi et le début des séries finales en National League.
Un premier tour de Masters 1000 entre le Canadien Felix Auger-Aliassime et le Chilien Cristian Guarin ne suscite d'ordinaire qu'un intérêt poli. Mais la récente nomination de Toni Nadal (l'oncle de qui vous savez) comme coach du nord-américain éclaire d'une autre lumière les rencontres du talent de 20 ans, qui a eu le temps de breaker son adversaire lundi avant que la pluie ne vienne interrompre la démonstration (4-2).
C'était la première fois que Toni Nadal cornaquait «FAA» dans ce qui apparaît comme une association pleine de promesses. Le contrat, d'ailleurs, ne comporte aucune échéance. Il stipule simplement que le vieux renard de 60 piges, qui a tout gagné avec Rafael Nadal (plus de 70 titres dont 16 en Grand Chelem), doit sortir de sa retraite pour éduquer à la victoire une promesse du tennis mondial qui ne sait pas comment remporter une finale (il en a déjà perdu sept). Rangez les pipas, et qu'on amène les pop-corn!🍿
Toni qui intègre le staff de FAA, c’est un peu Guardiola qui signe au Bayern. Éprouver une éthique et une méthode de travail dans un nouveau biotope (qui n’est pas celui d’un des meilleurs joueurs de l’histoire).
— Mathieu Aeschmann (@maeschmann) April 8, 2021
Je me réjouis encore plus de la saison de terre battue.
Il y aura beaucoup à découvrir de ce duo et peu à craindre. Toni Nadal a trop de crédit dans le tennis pour que son autorité soit remise en question si les choses tournent mal (il sera assez intelligent pour arrêter avant), et Felix Auger-Aliassime ne peut que progresser au contact du savant majorquin.
Le match de NHL entre le Minnesota Wild et les St. Louis Blues ainsi que celui de NBA entre les Minnesota Timberwolves et les Brooklyn Nets, tous deux prévus la nuit dernière à Minneapolis, ont été reportés. La décision faite suite à la mort d'un jeune homme noir lors de son interpellation dimanche près de la ville. Plus tôt ce lundi, la rencontre de baseball entre les Minnesota Twins et les Boston Red Sox avait elle aussi été repoussée pour la même raison.