Jeudi soir, l'équipe de Suisse de football a parfaitement lancé sa campagne des qualifications pour le Mondial 2022 au Qatar. Elle a fait le job, dans la nuit glaciale de Sofia, en allant battre la Bulgarie 3-1.
Nouvelle victoire pour la Suisse🇨🇭 qui n'a perdu qu'un seul de ses 31 derniers matches de #WCQ🤯
— Coupe du Monde 🏆 (@fifaworldcup_fr) March 25, 2021
La seule défaite sur cette période a été contre le Portugal (2-0) le 10 octobre 2017💪#CM2022 I @nati_sfv_asf pic.twitter.com/V900h1GP3Y
Et il ne fallait pas arriver en retard derrière sa télévision: la Nati a claqué ses trois buts dans les douze premières minutes du match... Du jamais vu pour elle! Ces trois réussites précoces: Embolo de la tête à la 7e, Seferovic du pied gauche à la 10e et Zuber à la 12e donc, qui n'a eu qu'à pousser le ballon dans la cage, après un cafouillage du gardien adverse.
Une erreur de Remo Freuler, juste après le thé, permettait à Despodov (46e) de relancer les Bulgares et un peu le match (et de prouver qu'ils n'avaient pas mis leur cape d'invisibilité). Après quoi, la machine suisse s'est grippée, mais sans conséquence sur le score.
A Sofia, l'équipe de Suisse était pressée sur le terrain, mais aussi en dehors: Vladimir Petkovic a donné sa conférence de presse la plus courte de son mandat (entamé en 2014).
Qu'elles vous énervent ou vous fassent rire, vous n'entendrez plus ces phrases mythiques dans les commentaires du non moins mythique jeu FIFA. Et pour cause: leur auteur-interprète, Pierre Ménès, vient d'être mis à la porte par Electronic Arts (EA), l'éditeur du célèbre jeu vidéo de football.
Le journaliste sportif français, qui était l'une des deux voix de FIFA depuis 2016, est au coeur d'une polémique, depuis la sortie dimanche du documentaire «Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste». Ce film, réalisé par son ex-collègue à Canal+ Marie Portolano, met en avant les comportements sexistes et déplacés que Ménès a eus, avec deux journalistes, dont la réalisatrice. Il a soulevé la jupe de celle-ci sur un plateau devant des spectateurs, en 2016, et embrassé une autre femme sur la bouche, par surprise.
La voix de Pierre Ménès ne sera donc pas présente dans le prochain FIFA 22. Mais bon, en même temps, c'est logique de donner un jour sa langue au chat quand on commente avec Hervé Mathoux...
Comme en 2018 à Pyeongchang, les athlètes russes qui participeront aux Jeux de Tokyo, cet été, le feront sous la bannière olympique et non avec les couleurs de leur pays. La Russie a, en effet, été bannie fin 2020 de toute compétition internationale pour deux ans, suite à des accusations de dopage.
Les notes et les paroles de l'hymne russe, un morceau d'Alexandre Vassilievitch Aleksandrov, écrit pendant la Seconde Guerre mondiale, ne pourront donc pas résonner au Japon. Le comité olympique russe souhaite diffuser – à la place de l'hymne interdit – un célèbre morceau du compositeur russe, Piotr Ilitch Tchaïkovski, son «Premier Concerto pour Piano».
Ce mois, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a déjà refusé la chanson patriotique folklorique «Katioucha». Mais peut-être que les juges, établis à Lausanne, auront l'oreille et le cœur plus sensibles à la musique classique... Affaire à suivre.