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Après Moderna, c'est le groupe pharmaceutique américain Pfizer qui va expérimenter son sérum contre le Covid-19 chez les moins de 11 ans.
26.03.2021, 09:4526.03.2021, 16:41
Pfizer a annoncé, jeudi, avoir commencé les essais cliniques de son vaccin contre le coronavirus chez les chérubins de moins de 11 ans. Il espère qu'il soit disponible au début 2022.
L'entreprise pharmaceutique a déclaré:
«Nous avons administré les premières doses chez des enfants, afin d'évaluer la sûreté, la façon dont il est toléré, et l'immunogénicité du vaccin, pour prévenir le Covid-19 chez les enfants de 6 mois à 11 ans»
Trois dosages différents seront étudiés dans un premier temps, selon les détails de l'essai clinique publiés en ligne.
Le vaccin:
- est administré aux personnes de 16 ans et plus dans les pays où il est autorisé.
- est en cours d'étude chez les plus de 2200 enfants âgés de 12 à 15 ans.
Moderna aussi
La société de biotechnologie américaine Moderna est, elle aussi, de la partie. Ainsi, des milliers d'enfants âgés entre 6 mois et 1 ans se sont déjà vu administrer son vaccin contre le Covid-19.
Les enfants sont moins exposés aux cas graves de la maladie, tout en la transmettant moins pour les plus jeunes d'entre eux. Leur vaccination n'a ainsi pas été une priorité pour le moment.
Toutefois, une petite partie peut, malgré tout, tomber gravement malade ou développer ce que les chercheurs ont appelé le syndrome inflammatoire multisystémique de l'enfant. Plusieurs centaines sont décédées du Covid-19.
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source: keystone / jean-christophe bott
Le président biélorusse a démenti mardi le chef du Kremlin sur la destination des suspects de l'attentat de Moscou, alors présentés par la Russie comme en fuite vers l'Ukraine. Professeur d'histoire internationale à l'Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) de Genève, Jussi Hanhimäki émet des hypothèses sur cette divergence exprimée publiquement.
Pourquoi Alexandre Loukachenko s'est-il permis de défier Vladimir Poutine, son allié? Le président russe n’avait aucunement évoqué jusqu'ici la Biélorussie comme destination première des auteurs présumés de l’attentat.
Jussi Hanhimäki: Il y a plusieurs hypothèses. Loukachenko est certes un allié de Poutine, et ce, depuis longtemps, mais il a aussi une opposition dans son pays, il est sous pression. Par ailleurs, passer pour un allié de Poutine n’a pas que des avantages, on s’en doute.