Le Guardian révèle l’ampleur d’une fraude généralisée dans la vente de produits de la mer. Plus d’une trentaine de pays seraient concernés.
16.03.2021, 11:5716.03.2021, 12:39
Une analyse de 44 études récentes sur plus de 9000 échantillons venant de restaurants, de poissonniers ou de supermarchés, révèle que 36% des produits sont labélisés de façon frauduleuse, rapporte le média britannique. Le Royaume-Uni et le Canada ont le taux le plus élevé de mauvais étiquetage (55%), suivis par les Etats-Unis (38%).
Petit florilège d'arnaques recensées:
- Parfois, les poissons étaient étiquetés avec le nom d’une espèce différente dans la même famille.
- En Allemagne par exemple, les pétoncles royaux vendus étaient en fait des pétoncles japonais, moins chers.
- En Italie, 130 filets de requins bon marchés et impopulaires étaient vendus au prix d’une espèce plus prisée.
- D’après une étude britannique de 2018, certaines espèces menacées sont vendues sous un autre nom.
- A Singapour, les boulettes de crevette contiennent du porc. Les exemples ne manquent pas...
Selon Beth Lowell, d’Oceana, une organisation internationale spécialisée dans les océans, le problème se trouve au sein de la chaîne d’approvisionnement du poisson, qui offre de nombreuses opportunités de fraude. (ade)
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