L'entreprise cherche à lever un milliard de dollars pour sa survie. Pour y parvenir, Wework envisage notamment de fusionner avec la société Bowx Acquisition Corp. Une coquille vide entrée en bourse l'an dernier dans le but de réaliser de futures acquisitions et faire ses premiers pas à Wall Street. Une valorisation de près de 9 milliards de dollars, dette comprise, d’après le Financial Times.
Créée en 2010, la société s'est construite sur un modèle de bureaux partagés. Start-up à l'image dynamique et novatrice, Wework a rapidement séduit les investisseurs, au point d'atteindre une valorisation théorique de 47 milliards de dollars en janvier 2019. Rapidement, des bureaux ont ouvert aux quatre coins de globe.
Mais confrontée à une défiance grandissante sur son modèle d'activité et l’instabilité de son patron Adam Neumann, elle a dû renoncer en septembre 2019 à une entrée à Wall Street. Pour sauver Wework de la faillite, le principal actionnaire, le groupe japonais Softbank, avait injecté plusieurs milliards de dollars et poussé Adam Neumann vers la sortie. (ats)